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Impact Sourcing & IT : bénéfices et impacts ?

Retour sur la Rencontre du 7 février 2018

 
Cette quatrième rencontre annuelle sur l’Impact Sourcing a permis d’apporter un éclairage sur l’externalisation socialement responsable grâce à la confrontation des expériences d’acteurs leader en France de l’Impact Sourcing : GISC, isahit, EDF, Acces et la Fondation Accenture.
 

Le numérique, plus que de la technologie

 
Les problématiques liées à la mise en œuvre concrète des nouvelles technologies numériques et la transformation nécessaire pour bénéficier des améliorations de performances associées sont au cœur des travaux de l’association FITT France. À cet égard l’Impact Sourcing apparaît comme une pratique à adopter pour l’avenir des entreprises. En effet, il répond à un double besoin : le développement économique et l’inclusion sociale. La démarche présente un fort potentiel qui est aussi un véritable challenge. Il est donc primordial de comprendre l’Impact Sourcing grâce à des retours d’expérience de mises en œuvre opérationnelles.
 

L’externalisation, aussi socialement responsable

 
Concrètement qu’est-ce que l’Impact Sourcing ? C’est l’externalisation socialement responsable qui permet de confier des micro-tâches à des acteurs travaillants dans des pays et milieux défavorisés, donc avant tout des personnes qui n’auraient pas pu travailler sans cette approche. Il ne faut pas perdre de vue que demain, le travail sera majoritairement digital et que la fracture numérique est un enjeu de taille pour les populations défavorisées. Le but étant pour les entreprises d’externaliser une partie de leurs activités digitales : services informatiques (Information Technology Outsourcing, ou ITO) ou traitements administratifs (Business Process Outsourcing, BPO), tout en respectant une charte de responsabilité sociétale.

Les motivations sont donc autant sociétales qu’économiques. (…)
 

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(réservé aux adhérents de FITT France)

Pourquoi et comment adhérer en 2018 ?

Entreprises, administrations et collectivités, rejoignez l’association FITT France et faîtes bénéficier à vos collaborateurs et agents des nombreux avantages que nous réservons à nos adhérents. 

 

Cinq formules sont à votre disposition :

  1. Etudiant
  2. Individuel
  3. Entreprise, administration et collectivité
  4. Start-up
  5. Sponsor

 

La formule « Etudiant» comprend :

  • La participation gratuite aux événements organisés par FITT France.
  • L’accès à la base de données des membres de FITT France ainsi que des participants aux événements.
  • L’accès à la base documentaire de FITT France.

 

La formule « Individuel » comprend :

  • La participation gratuite aux événements organisés par FITT France.
  • L’accès à la base de données des membres de FITT France ainsi que des participants aux événements.
  • L’accès à la base documentaire de FITT France.

 

La formule « Entreprise » comprend :

  • La participation gratuite aux événements organisés par FITT France pour un maximum de 20 collaborateurs ou invités de l’entreprise, sous réserve d’inscription préalable.
  • L’accès à la base de données des membres de FITT France ainsi que des participants aux événements.
  • L’accès à la base documentaire de FITT France.
  • Une réduction de 25% sur les ateliers de formation de FITT France.

 

La formule « Start-up » comprend :

  • La participation gratuite aux événements organisés par FITT France pour un maximum de 20 collaborateurs ou invités de l’entreprise, sous réserve d’inscription préalable.
  • Le co-branding d’une activité ou d’un programme telle qu’une Rencontre (type petit-déjeuner table-ronde), un livre blanc ou toute autre action décidée en partenariat avec FITT France, etc. et la communication digitale par l’association
  • L’affichage du logo de l’entreprise sur le site de FITT France en tant que « partenaire »
  • L’accès à la base de données des membres de FITT France ainsi que des participants aux événements.
  • L’accès à la base documentaire de FITT France.
  • Une réduction de 25% sur les ateliers de formation de FITT France.

 

La formule « Sponsor » comprend :

  • La participation gratuite aux événements organisés par FITT France pour un maximum de 20 collaborateurs ou invités de l’entreprise, sous réserve d’inscription préalable.
  • La possibilité d’organiser une action en partenariat telle qu’une Rencontre (type petit-déjeuner table-ronde) par an, la publication d’un livre blanc ou toute autre action décidée en partenariat avec FITT France etc. et la communication digitale par l’association.      NB : les frais d’organisation et de tenue de l’événement sont inclus dans la cotisation quand celui-ci se tient dans les locaux mis à disposition par FITT France. Au cas où l’entreprise choisirait d’utiliser un autre lieu, des frais supplémentaires pourront être à la charge de celle-ci.
  • L’affichage du logo de l’entreprise sur le site de FITT France en tant que « partenaire ».
  • L’accès à la base de données des membres de FITT France ainsi que des participants aux événements.
  • L’accès à la base documentaire de FITT France.
  • Une réduction de 25% sur les ateliers de formation de FITT France.

 

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Ensemble, à la rencontre de 2018

Le mot du président

 

En deux ans notre association a fortement évolué sous la pression de la révolution numérique et de la demande de nos adhérents. Hier, nous traitions d’externalisation et de centres de services partagés. Aujourd’hui, nous devenons le forum d’échanges entre manageurs sur la mise en œuvre opérationnelle des projets de transformation.

Je me réjouis de voir que nos événements, les Rencontres, attirent des femmes et des hommes de toutes les fonctions de l’entreprise et de tous les secteurs – toutes et tous convaincus que pour bien traiter de ces sujets, il faut une approche globale qui met l’humain au centre du dispositif.

Ainsi en 2017 et 2016, nous avons organisé nos Rencontres sur plusieurs sujets d’actualité liés au digital avec des intervenants de tout premier plan : Impact Sourcing, Big Data, Gouvernance de relations client-prestataire, Robotisation & Automatisation des processus, Objets Connectés Industriels, Intelligence Artificielle.

En 2018, nous continuons de développer nos activités sur ces axes avec des retours d’expérience opérationnels pour aider les manageurs à concrétiser leurs projets de transformation numérique. Et nous y ajoutons un nouveau volet qui fait suite à la création cette année de la catégorie d’adhérent “Start-up” avec en 2018 la Rencontre « Comment développer une stratégie de sourcing pour détecter, valider et faire fructifier une relation B2B avec une start-up« .

Nous avons un beau programme pour cette nouvelle année auquel les entreprises adhérentes, du CAC40 à la start-up, vont contribuer par leurs expertises et leurs expériences.

D’ici là, je vous souhaite, avec les membres du Bureau de FITT France, de très bonnes fêtes de fin d’année !

Tony Bocock
Président de l’association FITT France

Impact Sourcing : pourquoi, comment ?

Mieux comprendre l’Impact Sourcing, ses bénéfices et son utilité !

 

De plus en plus d’entreprises veulent donner du sens à leur engagement RSE et utilisent des indicateurs de performance pour mesurer l’impact de l’externalisation.

Certaines d’entre elles vont plus loin et souhaitent collaborer avec des structures qui font travailler des personnes issues de populations en difficulté. Il s’agit pour elles de réussir à donner du travail à des personnes qui ont du talent…mais pas les opportunités ! C’est ce qu’on appelle « l’Impact sourcing » ou externalisation socialement responsable. La révolution numérique rend aujourd’hui possible l’accès de ces femmes et de ces hommes au monde du travail avec un modèle économique pérenne.

En tant qu’acheteur, comment faire pour sélectionner une entreprise qui fait de l’Impact sourcing ? Quels sont les critères ? Quels impacts sur la population ? Vous aurez toutes les réponses avec la participation exceptionnelle de notre partenaire américain, le GISC (Global Impact Sourcing Coalition), la start-up isahit, Accenture et le témoignage d’une entreprise du CAC40. 

L’IA et les services numériques

Synthèse de la Rencontre « Intelligence Artificielle »

 

  • Aude Vinzerich et Hicham el-Azzouzy d’EDF : un retour d’expérience très intéressant sur leurs projets d’Intelligence Artificielle
  • Sarah Burnett d’Everest Group : une analyse du marché, les réalisations et tendances
  • Eric Rigal et Pierre Richard d’Accenture : les enjeux autour du modèle de service à appliquer aux projets Intelligence Artificielle

 

L’IA, définitions, et enjeux

Apparue en 1940, l’Intelligence Artificielle peut être définie comme la science dont le but est de faire faire par une machine ce que l’homme accomplit par son intelligence. Son but est, tout simplement, de rechercher des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité. Elle est une solution avantageuse, et qui intéresse donc de nombreuses organisations.

Cependant une confusion existe quant à la définition de l’IA et son positionnement par rapport à d’autres technologies digitales. C’est ce que Sarah Burnett, vice president d’Everest Group a tenu a clarifier dès l’ouverture de la Rencontre avec cette cartographie :

Il existe deux niveaux de l’intelligence Artificielle, séparés en deux catégories : WEAK AI / STRONG AI.

  • La « WEAK Artificial Intelligence », dite faible comme son nom l’indique, définie l’intelligence sans nécessairement avoir la moindre sorte de conscience, telle que vécue par les humains. Elle se constitue de la fondation avec l’automatisation de tâches classiques ; et la robotique, qui est l’automatisation de tâches répétitives pour une réduction des efforts manuels. On l’appelle la « pensée simulée ».
  • La « STRONG Artificial Intelligence », celle-là, dite plus puissante, définit bien l’intelligence proche de l’humain, car elle pense comme tel, est composée d’esprits conscients comme nous pouvons l’avoir, avec les douleurs, les chatouilles… On l’appelle la « pensée actuelle ».

 

L’Intelligence Artificielle est composée de technologies, de capacités ainsi que de solutions innovantes, qui font d’elle un acteur et un facteur redoutable de l’évolution technologique actuelle et des avancées dans la performance des organisations. Cependant, il est important de prendre en compte les risques qui peuvent survenir, à savoir s’il y a un contrôle absolu et quelles pourraient être les conséquences.

Pendant la période où il n’y a pas eu de réalisations concrètes et majeures, plusieurs travaux de recherches et académiques se sont poursuivis, ce qui a permis à l’Intelligence Artificielle de gagner en maturité. C’est donc au moment du Bloom Potting Power, l’apparition du clone et l’explosion des données a permis de déployer l’IA et d’avoir des réalisations, qui sont aujourd’hui phénoménales et essentielles donnant lieu à de grandes innovations. Ces dernières restent sur des domaines très ciblés que nous allons pouvoir approfondir.

 

Modèles d’engagement possibles

D’après Accenture, il y a plusieurs types d’utilisations et, en réfléchissant avec leurs opérations et leurs industries, la question est de savoir quels sont ces cas d’application. Sont visés la médecine et la reproduction du modèle humain, les mathématiques avec les systèmes experts et le calcul formel, ainsi que la résolution de problèmes (jeux, algorithmes), les reconnaissances, la robotique, ainsi que l’apprentissage et la didactique.

Lors de la Rencontre, Pierre RICHARD et Eric RIGAL d’Accenture nous ont donné l’exemple de l’Intelligence Artificielle au service de l’Imagerie satellite ; et Sarah BURNET d’Everest Group a évoqué Le centre d’opérations commerciale du futur qui sera hautement automatisé. Ces derniers nous ont apporté une vision plus approfondie sur les avantages de l’IA au sein des organismes.

 

Alors en effet, une grande gamme de mécanismes commerciaux axés sur le résultat d’affaires est possible comme on le voit ici résumé :

 

 

Retour d’expérience sur l’utilisation de l’IA chez EDF

Un schéma simple pour un concept complexe : Intelligence Artificielle.

 

Hicham EL AZZOUZY et Aude VINZERICH d’EDF nous définissent l’écosystème mis en place par ce leader français et européen de l’énergie.

Créé en début d’année 2017, ce dernier est divisé en quatre modules débutants avec le TASK FORCE IA, suivi de la FABRIK pôle IA, puis Recherche & Développement pour finir avec l’Open Innovation. Cet écosystème permet de trouver les meilleures solutions et innovations qui sont et seront mises au service des différents métiers. Il sert à identifier les demandes et les offres sur ce marché.

Un environnement modulaire et mutualisé pour répondre aux besoins des métiers

 

Une quinzaine de projets IA sont pilotés par l’équipe au sein de EDF, à la demande des métiers et majoritairement avec des budgets métiers. Quatre grands projets mis en place et expérimenté depuis 3 mois

  • >10 Chatbots
  • 1 outil de traitement intelligent d’emails
  • 1 robot pour créer du lien entre les collaborateurs sur un site
  • 2 projets d’exploitation de données textuelles.

Ces projets déjà installés au sein de la société ont permis d’extraire un retour d’expérience qui reste encourageant. Des avantages ont découlés de ces derniers, EDF a pu voir une amélioration de la rapidité ainsi que de l’efficacité et n’a fait optimiser l’idée de futurs projets.

Certaines bases sont primordiales afin de continuer ce projet sur l’Intelligence Artificielle, qui présente beaucoup avantages, mais reste un concept méfiant, où questionnements et  inquiétudes ne sont pas à exclure.

En étant précis et prévenant, l’écosystème de EDF se base sur quelques piliers : humain (avec des compétences rares sur le marché et une acceptabilité à consolider), économique et financier (des investissements sont nécessaires et le ROI est difficile à prévoir), enfin, le passage de l’expérimentation à la production (prenant en compte l’expertise technique pour maintenir, l’adéquation des infrastructures, la disponibilité et l’implication du métier).

Un REx qui répond à de nombreuses questions pratiques de nos adhérents sur l’IA

Dans leurs témoignages, Aude VINZERICH et Hicham EL AZZOUZY ont beaucoup insisté sur la nécessité d’adopter une démarche agile et réaliste sur le plan humain (primordial), financier (nécessaire) et industriel (critique). Ils ont aussi expliqué comment, par des démarches pragmatiques concertées, ils réussissent à répondre à une problématique que rencontrent beaucoup de manageurs de projets de transformation numérique : aller vite tout en respectant les contraintes de l’organisation.

Cette rencontre a permis d’échanger sur les avantages et les inconvénients de l’IA, qui est en pleine évolution et a déjà une place importante, mais qui reste un sujet nébuleux et imprécis, surtout en ce qui concerne son mode de fonctionnement et de mise en place au sein des activités de toutes fonctions et de tous secteurs.

De tels échanges sont constructifs et permettent l’émergence de nouvelles propositions pour une amélioration de la gestion de la performance de Centres de Services Partagés et de solutions externalisées.

Un grand merci à nos invités d’EDF et nos adhérents, Accenture et Everest Group !

 

 

Un nouveau venu dans votre stratégie de RSE : l’achat à fort impact social – IMPACT SOURCING

Quand le sourcing des services devient durable et responsable

Mode d’emploi

Le 10 mars 2016, FITT France organise un atelier sur l’Impact Sourcing destiné aux responsables financiers, informatiques, relations humaines, achats, responsabilité sociétale des entreprises ainsi qu’aux entrepreneurs sociaux : Impact Sourcing & RSE 2016.

Recourir à l’Impact Sourcing, c’est ajouter au sourcing classique des services la dimension qui lui manque : le levier sociétal. Il est avéré que tout emploi stable offert à un jeune chômeur a des retombées positives sur trois personnes de sa communauté. Ainsi, une politique adaptée du recrutement et de la gestion du personnel assurera en retour une réduction drastique du turnover, une montée réelle de la qualité et à terme la transformation des processus. Explication.

 

Qu’est-ce que l’Impact Sourcing ?

La Rockefeller Foundation nous en donne la définition : “Impact sourcing is an inclusive employment practice through which companies intentionally connect high-potential, disadvantaged youth to available jobs.”

Source : Rockefeller Foundation

 

L’Impact Sourcing est donc une démarche, souvent de services informatiques ou de traitements administratifs mais aussi en R&D et dans d’autres métiers, qui propose la même qualité et les mêmes tarifs compétitifs que les prestataires classiques.  Mais il y a une grande différence par rapport au sourcing traditionnel : l’Impact Sourcing fait appel à une main d’œuvre jeune, issue de milieux défavorisés ou en situation de handicap.

En outre, les prestataires qui suivent cette démarche s’engagent à respecter une charte de responsabilité sociétale d’entreprise.

Les entreprises et organismes publics qui recourent à l’Impact Sourcing en tirent un double bénéfice : un service de qualité au meilleur prix, et la participation à un projet éthique et valorisant, inscrit dans le cadre de la RSE.

 

Comment est né l’Impact Sourcing ?

L’impact Sourcing est le mariage entre l’économie marchande et l’économie d’entraide. Il provient de la rencontre de deux besoins.

D’une part, le besoin de développement économique. En effet, les pays en développement demandent une création d’emplois plus rapide que leur croissance démographique.

D’autre part, le besoin de corriger certaines dérives du système. Ainsi, le 24 avril 2013, l’effondrement d’un immeuble de confection textile à Dacca (Bengladesh) a montré que la sous-traitance industrielle se transformait vite en une exploitation indigne et dangereuse.

Source : Rockefeller Foundation

 

De même, le programme Digital Jobs Africa initié en 2013 par la Rockefeller Foundation est une démonstration que l’Impact Sourcing peut créer des emplois pour les jeunes défavorisés dans 6 pays d’Afrique.

 

L’opportunité pour les entreprises et les communautés en France

Le concept d’Impact Sourcing s’applique partout où il y a un problème d’employabilité des jeunes, en Afrique comme en France. Toutes les parties prenantes doivent absolument prendre conscience qu’il existe des solutions pour identifier, motiver, former rapidement ces jeunes et les mettre en situation de trouver un emploi grâce à des entreprises, des associations et des fondations.

Source : Rockefeller Foundation

 

C’est dans cet esprit que le 10 mars 2016, Ashoka France, l’Association Régionale des Missions Locales d’Ile-de-FranceCCLD Recrutement, Clavesis, La Cravate SolidaireHandiréseauMozaïk RHNes et Cité, OPULUS, le groupe SOSSystemGIETeleperformance et d’autres experts participent à notre atelier-conférence “Impact Sourcing & RSE 2016” pour   démontrer qu’il est possible de réussir un projet d’Impact  Sourcing en France sous au moins trois formes :

  1. Impact Sourcing interne : Recruter dans l’entreprise des jeunes de milieux défavorisés et/ou des handicapés
  2. Impact Sourcing externe : Acheter les services de prestataires Impact Sourcing. Ces prestataires emploient jeunes de milieux défavorisés et/ou des handicapés
  3. Prestataire Impact Sourcing : Créer ou transformer son entreprise pour devenir un prestataire de services avec une charte/label/certification Impact Sourcing employant des jeunes de milieux défavorisés et/ou des handicapés.

L’atelier-débat apportera des réponses concrètes et opérationnelles quant aux questions que se posent légitimement les responsables en France sur l’Impact Sourcing et sur la cohérence avec leur politique de RSE. Au travers d’échanges et de retours d’expériences, les participants auront accès à des experts et des organismes qui sont à même de les aider à mettre en oeuvre une stratégie d’Impact Sourcing en 2016.

Nous vous invitons à rejoindre le mouvement Impact Sourcing dès à présent et de télécharger votre exemplaire du Livre Blanc FITT France « Impact Sourcing & RSE 2016 » !

 

FITT France

Big Data & Analytics – Enjeux & Perspectives

Le Big Data et l’Analytics sont aujourd’hui au cœur des réflexions de toutes les organisations, tant pour améliorer l’efficacité opérationnelle que développer de nouveaux services attractifs et pérennes. 

 

L’enjeu est donc de savoir prendre de meilleures décisions, plus rapidement et avec un risque moindre – c’est-à-dire de manière agile.

La dimension sytémique

Dorénavant aucune industrie ou service ne peut faire l’économie d’une stratégie Big Data & Analytics efficace, tant dans le secteur public que dans le privé. Cela concerne la mise en œuvre des politiques gouvernementales, l’efficacité des contrôles et la qualité du service rendu aux citoyens, l’efficience des politiques réglementaires, … Dans le secteur privé, le domaine des services – en particulier la finance (banque et assurance), l’énergie, l’eau, les transports et les télécom – est à l’avant-garde. De façon parfois moins visible, l’industrie est aussi largement concernée notamment avec le développement rapide de l’internet des objets et des objets connectés.

De même, toutes les fonctions sont concernées qu’elles soit opérationnelles (R&D, Conduite de projet, Marketing, Ventes, Production, Logistique, …) que support (Finance, RH, Achats, Audit et conformité, …) au travers des thèmes d’excellence opérationnelle, d’amélioration des prises de décision et de l’innovation. A noter que la fonction juridique est aussi très impliquée du fait des contraintes croissantes en matière de protection des données à caractère personnel (la GDPR) et de leur valeur patrimoniale pour l’entreprise.

Le Big Data & Analytics prend dorénavant une telle importance systémique que la plupart des grandes organisations ont mis en place la fonction de CDO (Chief Digital Officer) qui joue un rôle central et transverse au sein de l’entreprise.

Quelques définitions
Le Data Analytics se distingue du Data Mining par le prisme, l’objectif et la focalisation des analyses. Le Data Analytics se concentre en effet sur l’inférence et sur le procédé permettant de tirer une conclusion basée uniquement sur ce qui est déjà connu par le chercheur

A l’origine de la tendance, on trouve

  • La multiplicité des sources de données et leur croissance exponentielle (volume, rapidité, variété) et la capacité actuelle des technologies à les traiter à très grande performance.
  • Egalement le fait que le sujet n’est plus l’apanage des DSI mais qu’il est devenu clé pour le business et interlocuteurs métiers qui ont besoin de s’approprier ces données et les exploiter aisément.

Enjeux et stratégie pour les entreprises

Les enjeux en terme de transformation des entreprise comprennent l’accès aux données, la définition d’une stratégie autour de l’IT et la gouvernance (conformité et droit de protection individuel) et des cas d’usages identifiés comme prioritaires.

La maturité des entreprises en matière de Data analytics est très variable selon le secteur, taille, l’implication du top management, la culture des données au sein de l’entreprise.

C’est pourquoi l’évaluation de la maturité d’une entreprise en matière de données est aujourd’hui un préalable à l’engagement d’un projet de Big Data compte tenu des impacts multiples que celui aura au sein de l’entreprise notamment sur la gouvernance, la bonne compréhension réciproque l’IT et les métiers.

C’est pourquoi le domaine ne doit absolument pas se limiter aux experts techniques (IT, statisticiens, data scientistes) mais également impliquer les acteurs métiers autour des services attendus et doit s’appuyer sur une forte culture collaborative au sein de l’entreprise.

Le marché et les offres

Protéiforme, le marché s’articule entre les plateformes souvent issues des GAFA ou data compagnies telles que Google, IBM Watson, Amazon et FaceBook, les éditeurs de solutions verticales ou transverses (Data Iku, MondoBrain, Braincube, ..) les sociétés de conseil spécialisées et « neutres » en matière de technologies (Quantmetry, Octo, …) et les initiatives communes à certains acteurs lorsque le potentiel de valeur issu des données est perçu comme très important (Asset Management par exemple).

Les tendances à venir

  • Le développement très rapide de l’intelligence artificielle et du potentiel de valeur attendu dans le traitement et l’analyse des données que ce soit le machine Learning ou l’intelligence orientée machine.
  • Le développement de l’open data qui va permettre d’enrichir considérablement la base d’information disponible (aménagement du territoire, agriculture, pilotage de l’urbanisation, prévision météo…).
  • Mais aussi l’apparition de normes réglementaires très attendus en matière de protection des données personnelles (GDRP) aux contraintes variables selon les pays.

Les impacts nationaux pour la France et l’Europe
Comme le rappelle Edouard Philippe, le premier ministre, dans sa récente interview (voir ici) ceux-ci sont multiples, dont deux en particulier

  • La nécessité de l’émergence d’acteurs innovants futurs champions du numérique et des données
  • L’éducation avec un investissement lourd dans la formation des nouvelles générations (universités, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce) comme en témoigne par exemple le développement de filières de Master en Big Data le plus souvent communes entre écoles d’ingénieurs et écoles de commerce.

Le Big Data et les Analytics sont rapidement devenus un enjeu de compétivité et d’efficience pour toutes les organisations et ont un impact systémique. Les retours d’expérience des projets les plus avancés, comme le propose l’EOA France dans ses Rencontres, éclairent les choix des décideurs impliqués dans ces choix stratégiques.

 

Philippe Coulot participera à notre Rencontre du 26 septembre 2017 sur le thème « Maximiser l’impact business du Big Data et des Analytics – Stratégies & enjeux » aux côtés d’Eric Alix, CDO du groupe La Poste, Sachin Bagla, Infosys, et Maître Bertrand Liard, White & Case. La table-ronde sera animée par Patrick Giry-Deloison, SaMaTransformation.

L’Impact Sourcing – ça sert à quoi ?

Isabelle Mashola, CEO et co-fondatrice d’isahit fait le point.

 

La Rockefeller Foundation définit l’impact sourcing comme “une pratique d’inclusion sociale par l’emploi, par laquelle les sociétés donnent du travail à des populations jeunes issues de milieux défavorisés”.

 

 

Une dynamique d’innovation grâce au digital

 

L’impact sourcing se différencie du sourcing traditionnel (qui consiste à externaliser tout ou partie de l’activité d’une entreprise pour éviter des coûts) grâce à son impact sur la société, en favorisant l’inclusion sociale des personnes les plus éloignées de l’emploi.

L’impact sourcing est né d’un changement de paradigme dans la lutte contre la pauvreté et d’une volonté de réduire les inégalités grâce au travail. En francais, on traduit “Impact Sourcing” par “Externalisation socialement responsable”. D’après une étude réalisée par le groupe Everest, en 2014, les travailleurs de l’impact sourcing seraient plus motivés, plus fidèles, et la qualité du travail serait supérieure à celle de l’externalisation traditionnelle.

L’impact sourcing concerne le plus souvent l’externalisation des services informatiques ou de traitements administratifs, bien que la R&D et que d’autres services puissent être concernés. Malgré son impact social important, l’impact sourcing ne coûte pas plus cher aux entreprises qui externalisent puisqu’il est concurrentiel face au sourcing traditionnel en proposant les mêmes services aux mêmes tarifs et avec une qualité identique. Les entreprises ayant recours à l’impact sourcing en tirent un double bénéfice: un excellent rapport qualité/ prix ainsi que l’avantage de participer à un projet responsable qui peut s’inscrire dans le cadre de leur politique RSE. Trois entreprises nord-américaines se partagent le marché de l’impact sourcing et externalisent essentiellement en Inde et en Afrique anglophone.

isahit, une jeune start-up française et adhérent de l’EOA France, a récemment fait son entrée sur le marché de l’impact sourcing et externalise en Afrique en faisant travailler des personnes en situation de précarité, principalement des femmes. La plateforme internet met en relation des travailleurs socio-économiquement défavorisés, dans des pays d’Afrique francophone, avec des entreprises françaises qui cherchent à externaliser une partie de leurs activités digitales. Isahit s’adresse aux personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté défini à 2$ / jour.

Une centaine de personnes travaillent pour isahit en Afrique, ce sont des “hiteuses”. Les hiteuses travaillent sur des tâches digitales qui peuvent être aussi variées que de l’analyse de données, de la recherche d’informations ou encore de la modération de contenus. Isahit se positionne comme un complément de revenu qui permet pour une durée de travail de 3 heures/jour de gagner 250€ /mois. Ce complément de revenu permet aux hiteuses de concrétiser un projet professionnel comme de créer une entreprise ou de reprendre leurs études.

La force d’isahit réside dans l’accompagnement de ses hiteuses, des formations sont offertes aux hiteuses pour leur permettre de s’approprier les outils du numérique, d’internet et les codes du monde du travail. La fracture numérique est un enjeu de taille pour les populations défavorisées, en particulier pour les femmes. Isahit propose également un accompagnement personnalisé dans chaque pays, un ‘“huber” est le référent d’isahit et permet de faire le lien entre l’équipe parisienne et les hiteuses. Isahit encourage les hiteuses à sortir de l’économie informelle par leur bancarisation et en se déclarant auto-entrepreneur.

Le cabinet KIMSO, spécialisé dans la mesure d’impact social a défini avec isahit 6 critères de mesure de son impact : la famille, l’éducation, l’emploi et le revenu, la santé, l’hébergement et l’épanouissement personnel. Ces critères permettent de mesurer l’impact concret d’isahit dans la vie des hiteuses avec la méthode SROI[1].

L’Impact Sourcing est un axe fort de FITT France qui a été parmi les premiers à faire connaître ce mouvement il y a maintenant 3 ans. Des entreprises telles qu’isahit démontrent la pertinence de ce business model innovant rendu possible par la révolution numérique.

Pour en savoir plus sur l’Impact Sourcing, vous pouvez contacter Isabelle Mashola – présidente et co-fondatrice d’isahit, membre du Bureau de notre association : isabelle@isahit.com

 

[1] Social Return on Investment

 

RPA : la disruption des services numériques ?

La Rencontre du 27 octobre 2016 sur le thème “Robotisation & Automatisation des Processus : Tous Concernés” a rassemblé un large auditoire autour du retour d’expérience de l’opérateur néerlandais KPN.

Cet échange a offert aux participants une vision complète du marché du RPA et de son évolution, et un éclairage approfondi sur des applications concrètes – avec leurs bénéfices opérationnels et économiques – ainsi que sur les meilleures pratiques de mise en oeuvre.

Le RPA s’inscrit dans la transformation numérique du sourcing des ressources humaines et techniques en disruptant les modèles établis – en organisant cet événement avec ses membres experts, notre association est fidèle à sa mission d’être un lieu de partage et d’échange multi-fonctionnel, multi-sectoriel et  multi-national.

Lors de son introduction, Sarah Burnett (Vice President, Everest Group) a précisé ce qu’est le RPA en tant que sous-ensemble du Service Delivery Automation (SDA). En résumé, le RPA permet de manipuler des données structurées suivant un ensemble de règles, dans un environnement logiciel. Si le RPA permet des économies substantielles, jusqu’à automatiser 80% de certaines tâches, Sarah a rappelé qu’il peut exister des coûts cachés qu’il convient d’anticiper – par exemple le risque de panne technique ou la perte d’expertise au sein de l’entreprise.

 

 

Dans la seconde partie de son exposé, Sarah a dressé un portrait du marché du RPA, des acteurs en présence et des domaines dans lesquels l’application en est la plus pertinente (voir ci-dessus).

Redwood est un des acteurs principaux de ce marché, mais ciblé sur les processus complexes de grandes entreprise, comme l’a rappelé son Chief Evanglist, Michael Cable. La vidéo “RoboFinance” a mis en images l’élimination de la quasi-totalité des tâches manuelles dans plusieurs applications concrètes et communes à la fonction Finance.

L’expertise métier (en Finance, Gestion de Ressources Humaines, Supply Chain, …) est un facteur structurant pour la mise en place de projets de RPA sur des processus d’entreprise critiques souvent implémentés sur une base ERP pour une fiabilité maximale.

Plutôt que d’imiter et recréer les manipulations à l’écran, cette approche permet d’exploiter une banque de processus métier standards, pré-robotisés, qui correspond effectivement aux idéaux de l’entreprise.

 

 

Source : Redwood

Parmi les bénéfices, Michael a rappelé le gain de temps lors de l’exécution des tâches mais aussi la réduction drastique des erreurs humaines ainsi qu’une traçabilité renforcée.

 

D’après Eric Rigal, directeur exécutif chez Accenture, parmi les différentes capacités aujourd’hui existantes en matière d’automatisation, la robotisation des processus est l’une des technologies les moins complexes à mettre en oeuvre si on la compare à l’intelligence artificielle ou plus encore aux robots humanoïdes. En s’appuyant aussi sur l’axe “métier”, Eric a donné de nombreux exemples d’application du RPA pour la gestion des devis, commandes et factures, l’information des collaborateurs, les demandes de remboursement dans le domaine de la santé, les créations de compte client dans la supply chain, etc.

Dans le même temps, la vidéo “Vision Technologique 2016 – Automatisation intelligente” rappelle que c’est bien l’humain qui doit être au centre de toute réflexion RPA – que ce soit chez les entreprises donneurs d’ordre comme chez Accenture dans ses centres d’outsourcing.

Mariska Houwen, Automation Project Lead chez l’opérateur de télécoms néerlandais KPN, était venue tout spécialement d’Amsterdam pour partager avec les membres et sympathisants de notre association son retour d’expérience de près d’une centaine de projets de RPA. KPN est engagé depuis 2008 dans des projets de Business Process Outsourcing (BPO) avec Accenture couvrant l’ensemble des activités de la chaîne de valeur de l’entreprise : la prise de commande, son traitement, la facturation, la mise en place des services et leur fourniture aux clients. Mariska nous a fait part à la fois des bénéfices quantitatifs et qualitatifs tirés du RPA ainsi que des leçons ont été apprises au cours de ces différents projets.

Ce bilan en forme de recommandations opérationnelles a particulièrement intéressé les participants à la Rencontre qui ont trouvé dans son exposé comme dans ceux des autres intervenants des réponse pragmatiques quant à l’intérêt du RPA et de son impact sur les processus et les organisations, c’est-à-dire sur une large part du Sourcing stratégique.

La Rencontre s’est poursuivie par une intense session de questions-réponses animée par Patrick Giry-Deloison avec tous les participants et s’est poursuivie après la conclusion de l’événement par le président de l’association, Tony Bocock, qui a promis d’organiser en 2017 une seconde édition consacrée à l’Automatisation et la Robotisation des Processus. Nous invitons nos adhérents à nous contacter dès à présent pour intervenir lors de cette Rencontre.

Les présentations sont téléchargeables en suivant ce lien.

Accenture, Everest Group et Redwood sont membres de notre association

 


IoT Industriel – une réalité opérationnelle !

Si d’aucuns pensaient que l’IoT (Internet des Objets) n’était pas déjà une réalité tangible dans le monde industriel, ils ne pouvaient plus avoir la moindre doute au terme de cette Rencontre EOA France particulièrement instructive.

L’un des grands changements permis par la technologie est de transformer des données – dont certaines étaient d’ailleurs déjà disponibles – en actifs intangibles, mais extrêmement précieux pour l’entreprise.

Le foisonnement des données numériques, qu’elles soient structurées ou non, nécessite une organisation et un contrôle que Ram Kulkarni a expliqué dans sa présentation de l’architecture de référence qu’utilise Infosys sous le terme Reference Architecture Model Industry 4.0. Cette plate-forme permet l’intégration de ces données dans la chaîne de valeur de l’entreprise pour en permettre une exploitation créatrice de valeur. Il a illustré son propos de plusieurs exemples dans des secteurs aussi divers que l’extraction minière ou l’agriculture.

Cette même logique conduit à faire des données issues de l’IoT un élément de la politique industrielle de SNCF Réseau, ainsi que nous l’a présenté son DSI Rémy Berthou. Outre les contraintes techniques, cette entreprise doit gérer une problématique particulière qui est d’opérer dans un environnement très normé du point de vue de la sécurité, et en tension opérationnelle constante. La création d’une Fab IoT a permis à SNCF Réseau de prendre en compte la complexité des sujets, de travailler avec un éco-système de start-ups pas toujours familiers des contraintes industrielles, de s’intégrer dans des processus métiers et dans le SI de l’entreprise avec un vision de bout-en-bout.

L’IoT industriel pose aussi beaucoup de questions sur le plan juridique tant sur le plan règlementaire que sur le plan contractuel. Le volume des données, le nombre de personnes potentiellement impactées qui peuvent se compter en millions (en cas de « data breach » dans une banque par exemple) et les impacts sur la sécurité des personnes et des biens font que tout projet d’IoT industriel doit prendre en compte la dimension juridique dès son début. Maître Liard (White & Case qui nous accueillait) nous a rappelé que ceci est d’autant plus important que l’exploitation de ces données peut amener à mettre en place des contrats nouveaux lors de leur collecte, distribution ou utilisation. Enfin, l’IoT industriel est aussi concerné par le droit social car il peut modifier les missions et responsabilités des collaborateurs.

On retiendra de cet échange que l’IoT industriel n’est déjà plus un mythe, mais une réalité opérationnelle avec des impacts économiques très importants. C’est un vecteur de changement très important parce qu’il touche quasiment à toutes les fonctions de l’entreprise et modifie en profondeur son éco-système. Les trois intervenants ont conclu en insistant sur la nécessité de construire ses projets d’IoT industriel autour des données – d’abord celles disponibles, puis de nouvelles – et de leur valeur économique pour l’entreprise, ses clients et ses partenaires.

 

Le débat sur l’IoT Industriel s’inscrit donc très logiquement dans la démarche de notre association qui est d’être le le premier lieu en France de co-création pour l’amélioration de la performance des organisations par le sourcing stratégique (ici, des données).

Cette rencontre sur l’IoT industriel avec ces trois regards extrêmement complémentaires s’est poursuivi par de nombreux échanges entre nos intervenants et les membres et sympathisants de notre association.

 

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