Author:Patrick Giry-Deloison

14/11/2017 « Intelligence Artificielle : Retour d’expérience d’EDF »

L’Intelligence Artificielle (IA), quels impacts sur les modèles de services ?

« L’IA va révolutionner le mode de croissance des entreprises et l’arrivée de nouveau compétiteurs, car elle représentera un facteur entièrement nouveau de production qui peut stimuler la rentabilité » a dit Paul Daugherty (directeur de la technologie et l’innovation d’Accenture) en juillet dernier en présentant une étude sur l’impact économique de l’IA. Laurent Stefani (directeur de l’Intelligence Artificielle chez Accenture France) précisait « (que) en optimisant les processus avec l’automatisation intelligente, en augmentant l’humain et en stimulant de nouvelles innovations, l’IA peut garantir la rentabilité et la croissance économique sur le long terme » – cliquer ici pour lire cette étude.

 

Il nous a donc semblé important de donner une suite à notre Rencontre d’octobre 2016 « Robotisation & Automatisation des Processus : tous concernés ! » en abordant le sujet de l’IA au travers du retour d’expérience d’EDF et avec les éclairages de nos intervenants experts d’Everest Group et Accenture.

Aude Vinzerich et Hicham el Azzouzy nous ferons part de la démarche mise en place à EDF pour faire de l’Intelligence Artificielle un outil au service de l’humain et porté par les métiers. L’entreprise a mis en place une organisation en 2017 pour adresser ce sujet et travailler en mode agile sur des projets immédiatement visibles. Nos intervenants nous ferons part des démarches entreprises en collaboration avec la DRH pour assurer l’acceptabilité de ces technologies par les collaborateurs. Par ailleurs, leur démarche d’Open Innovation avec les écosystèmes internes et externes d’EDF sera présentée et discutée avec les participants à la Rencontre.

En effet, toutes les organisations sont donc concernées – tant dans les fonctions support (comptabilité, approvisionnement, ressources humaines, juridique, …) que dans les fonctions opérationnelles (vente & marketing, supply chain, opérations, support, …).   L’Intelligence Artificielle présente aussi un challenge pour les prestataires de services – le coût d’un processus robotisé est d’environ le tiers d’un opérateur “low cost & offshore” – et remet en cause leurs modèles économiques basés sur des prix par personne ou par transaction. Or l’Intelligence Artificielle offre un meilleur niveau de fiabilité et permet une gestion de données plus efficace – le tout à un coût moindre mais aussi de nouveaux services grâce aux systèmes apprenant.

Les experts qui participent à la table-ronde feront part de leurs analyses et points de vue quant à un certain nombre de questions qui peuvent se poser sur le déploiement à grande échelle de l’IA, en particulier dans les services numériques :

  • Va-t-on assister à une destruction massive d’emplois et une déstabilisation des organisations ?
  • Quelles activités vont en bénéficier ? Quel bénéfices pour les collaborateurs, les clients, les citoyens, les patients, …?
  • Comment les grandes organisations privées ou publiques vont-elles en tirer parti pour optimiser la performance de leurs Centre de Service Partagés (CSP) ?
  • Quelles innovations peut-on attendre des prestataires de services dans ce nouveau contexte ? Quels sont les nouveaux rôles dans un écosystème qui évolue ?
  • Quels sont les points de vigilance et comment les traiter pro activement ?

 

Les intervenants de notre table-ronde sont

  • Hicham el Azzouzy – Responsable du chantier intelligence artificielle au sein du programme numérique d’EDF
  • Aude Vinzerich – Responsable du pôle intelligence artificielle au sein du programme numérique d’EDF
  • Sarah Burnett – Vice President, Everest Group 
  • Eric Rigal – Directeur Exécutif, Accenture
  • Pierre Richard – Senior Manager, Accenture

La Rencontre sera animée par Patrick Giry-Deloison – associé-fondateur SaMaTransformation et membre du bureau de l’EOA France – et se tiendra Immeuble Axe France – 118, avenue de France, 75013 Paris. Accueil à partir de 8h00. La réunion se tiendra de 8h30 à 10h15 précises.

La participation est gratuite pour les membres de l’association,  individuels et collaborateurs des entreprises adhérentes.
                                  

Big Data & Analytics – Enjeux & Perspectives

Le Big Data et l’Analytics sont aujourd’hui au cœur des réflexions de toutes les organisations, tant pour améliorer l’efficacité opérationnelle que développer de nouveaux services attractifs et pérennes. 

 

L’enjeu est donc de savoir prendre de meilleures décisions, plus rapidement et avec un risque moindre – c’est-à-dire de manière agile.

La dimension sytémique

Dorénavant aucune industrie ou service ne peut faire l’économie d’une stratégie Big Data & Analytics efficace, tant dans le secteur public que dans le privé. Cela concerne la mise en œuvre des politiques gouvernementales, l’efficacité des contrôles et la qualité du service rendu aux citoyens, l’efficience des politiques réglementaires, … Dans le secteur privé, le domaine des services – en particulier la finance (banque et assurance), l’énergie, l’eau, les transports et les télécom – est à l’avant-garde. De façon parfois moins visible, l’industrie est aussi largement concernée notamment avec le développement rapide de l’internet des objets et des objets connectés.

De même, toutes les fonctions sont concernées qu’elles soit opérationnelles (R&D, Conduite de projet, Marketing, Ventes, Production, Logistique, …) que support (Finance, RH, Achats, Audit et conformité, …) au travers des thèmes d’excellence opérationnelle, d’amélioration des prises de décision et de l’innovation. A noter que la fonction juridique est aussi très impliquée du fait des contraintes croissantes en matière de protection des données à caractère personnel (la GDPR) et de leur valeur patrimoniale pour l’entreprise.

Le Big Data & Analytics prend dorénavant une telle importance systémique que la plupart des grandes organisations ont mis en place la fonction de CDO (Chief Digital Officer) qui joue un rôle central et transverse au sein de l’entreprise.

Quelques définitions
Le Data Analytics se distingue du Data Mining par le prisme, l’objectif et la focalisation des analyses. Le Data Analytics se concentre en effet sur l’inférence et sur le procédé permettant de tirer une conclusion basée uniquement sur ce qui est déjà connu par le chercheur

A l’origine de la tendance, on trouve

  • La multiplicité des sources de données et leur croissance exponentielle (volume, rapidité, variété) et la capacité actuelle des technologies à les traiter à très grande performance.
  • Egalement le fait que le sujet n’est plus l’apanage des DSI mais qu’il est devenu clé pour le business et interlocuteurs métiers qui ont besoin de s’approprier ces données et les exploiter aisément.

Enjeux et stratégie pour les entreprises

Les enjeux en terme de transformation des entreprise comprennent l’accès aux données, la définition d’une stratégie autour de l’IT et la gouvernance (conformité et droit de protection individuel) et des cas d’usages identifiés comme prioritaires.

La maturité des entreprises en matière de Data analytics est très variable selon le secteur, taille, l’implication du top management, la culture des données au sein de l’entreprise.

C’est pourquoi l’évaluation de la maturité d’une entreprise en matière de données est aujourd’hui un préalable à l’engagement d’un projet de Big Data compte tenu des impacts multiples que celui aura au sein de l’entreprise notamment sur la gouvernance, la bonne compréhension réciproque l’IT et les métiers.

C’est pourquoi le domaine ne doit absolument pas se limiter aux experts techniques (IT, statisticiens, data scientistes) mais également impliquer les acteurs métiers autour des services attendus et doit s’appuyer sur une forte culture collaborative au sein de l’entreprise.

Le marché et les offres

Protéiforme, le marché s’articule entre les plateformes souvent issues des GAFA ou data compagnies telles que Google, IBM Watson, Amazon et FaceBook, les éditeurs de solutions verticales ou transverses (Data Iku, MondoBrain, Braincube, ..) les sociétés de conseil spécialisées et « neutres » en matière de technologies (Quantmetry, Octo, …) et les initiatives communes à certains acteurs lorsque le potentiel de valeur issu des données est perçu comme très important (Asset Management par exemple).

Les tendances à venir

  • Le développement très rapide de l’intelligence artificielle et du potentiel de valeur attendu dans le traitement et l’analyse des données que ce soit le machine Learning ou l’intelligence orientée machine.
  • Le développement de l’open data qui va permettre d’enrichir considérablement la base d’information disponible (aménagement du territoire, agriculture, pilotage de l’urbanisation, prévision météo…).
  • Mais aussi l’apparition de normes réglementaires très attendus en matière de protection des données personnelles (GDRP) aux contraintes variables selon les pays.

Les impacts nationaux pour la France et l’Europe
Comme le rappelle Edouard Philippe, le premier ministre, dans sa récente interview (voir ici) ceux-ci sont multiples, dont deux en particulier

  • La nécessité de l’émergence d’acteurs innovants futurs champions du numérique et des données
  • L’éducation avec un investissement lourd dans la formation des nouvelles générations (universités, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce) comme en témoigne par exemple le développement de filières de Master en Big Data le plus souvent communes entre écoles d’ingénieurs et écoles de commerce.

Le Big Data et les Analytics sont rapidement devenus un enjeu de compétivité et d’efficience pour toutes les organisations et ont un impact systémique. Les retours d’expérience des projets les plus avancés, comme le propose l’EOA France dans ses Rencontres, éclairent les choix des décideurs impliqués dans ces choix stratégiques.

 

Philippe Coulot participera à notre Rencontre du 26 septembre 2017 sur le thème « Maximiser l’impact business du Big Data et des Analytics – Stratégies & enjeux » aux côtés d’Eric Alix, CDO du groupe La Poste, Sachin Bagla, Infosys, et Maître Bertrand Liard, White & Case. La table-ronde sera animée par Patrick Giry-Deloison, SaMaTransformation.

26/9/2017 : Rencontre avec Eric Alix (Chief Data Officer, La Poste)

Maximiser l’impact business du Big Data et des Analytics – Stratégies & enjeux

 

Eric Alix, CDO groupe La Poste

Nous avons le plaisir d’annoncer la participation d’Eric Alix, CDO de La Poste, à notre prochaine Rencontre.

Il nous fera part de son retour d’expérience lors de cette table-ronde qui proposera une vue à 360 degrés sur l’orientation stratégique, les défis opérationnels et les implications juridiques.

 

 

Maître Bertrand Liard, White & Case LLP

 

Maître Bertrand Liard, du cabinet White & Case et membre du bureau de FITTFrance, et

 

 

 

 

 

Sachin Bagla, Associate Vice President, Infosys

 

Sachin Bagla, en charge de la practice Big Data & Analytics d’Infosys pour l’Europe participeront aussi à cette table-ronde qui sera ouverte par

 

 

 

 

Philippe Coulot, EDHEC

 

Philippe Coulot, intervenant à l’EDHEC Business School en charge des programmes Big Data & Analytics et membre du comité stratégique de l’EOA France.

 

 

 

 

Patrick Giry-Deloison – FITT France

La rencontre sera animée par Patrick Giry-Deloison – Président, SaMaTransformation et membre du bureau de l’association.

Elle se tiendra mardi 26 septembre 2017 au cabinet White & Case –  19, place Vendôme 75001 Paris – de 8h30 à 10h15 précises.

Accueil à partir de 8h00.

 

Participation gratuite pour les entreprises adhérentes de FITT France

Assemblée Générale du 14 mars 2018

Notre assemblée générale s’est tenue le 14 mars 2018 et a procédé à l’approbation des comptes et des résolutions.

 

Le nouveau bureau de FITT France est composé de :

  • Gabor Arkosy, Trésorier – Consultant BPO, Opulus Consulting
  • Bénédicte Bailleul, Transformation RH – Consultant, Bénédicte Bailleul Conseil
  • Jost Bescht, Relations Externes – Head of Strategic Engagements, Infosys
  • Tony Bocock, Président – Consultant Achats, Better Buying Concepts
  • Elisabeth De Maulde – Présidente, Cofluence Consulting
  • Patrick Giry-Deloison, Marketing & Communications – Président, SaMaTransformation
  • Bertrand Liard, Secrétaire Général – Avocat Associé, White & Case LLC
  • Isabelle Mashola, Impact Sourcing et Starts-ups – CEO, isahit

 

Cliquer ici pour découvrir les biographies.

 

L’Impact Sourcing – ça sert à quoi ?

Isabelle Mashola, CEO et co-fondatrice d’isahit fait le point.

 

La Rockefeller Foundation définit l’impact sourcing comme “une pratique d’inclusion sociale par l’emploi, par laquelle les sociétés donnent du travail à des populations jeunes issues de milieux défavorisés”.

 

 

Une dynamique d’innovation grâce au digital

 

L’impact sourcing se différencie du sourcing traditionnel (qui consiste à externaliser tout ou partie de l’activité d’une entreprise pour éviter des coûts) grâce à son impact sur la société, en favorisant l’inclusion sociale des personnes les plus éloignées de l’emploi.

L’impact sourcing est né d’un changement de paradigme dans la lutte contre la pauvreté et d’une volonté de réduire les inégalités grâce au travail. En francais, on traduit “Impact Sourcing” par “Externalisation socialement responsable”. D’après une étude réalisée par le groupe Everest, en 2014, les travailleurs de l’impact sourcing seraient plus motivés, plus fidèles, et la qualité du travail serait supérieure à celle de l’externalisation traditionnelle.

L’impact sourcing concerne le plus souvent l’externalisation des services informatiques ou de traitements administratifs, bien que la R&D et que d’autres services puissent être concernés. Malgré son impact social important, l’impact sourcing ne coûte pas plus cher aux entreprises qui externalisent puisqu’il est concurrentiel face au sourcing traditionnel en proposant les mêmes services aux mêmes tarifs et avec une qualité identique. Les entreprises ayant recours à l’impact sourcing en tirent un double bénéfice: un excellent rapport qualité/ prix ainsi que l’avantage de participer à un projet responsable qui peut s’inscrire dans le cadre de leur politique RSE. Trois entreprises nord-américaines se partagent le marché de l’impact sourcing et externalisent essentiellement en Inde et en Afrique anglophone.

isahit, une jeune start-up française et adhérent de l’EOA France, a récemment fait son entrée sur le marché de l’impact sourcing et externalise en Afrique en faisant travailler des personnes en situation de précarité, principalement des femmes. La plateforme internet met en relation des travailleurs socio-économiquement défavorisés, dans des pays d’Afrique francophone, avec des entreprises françaises qui cherchent à externaliser une partie de leurs activités digitales. Isahit s’adresse aux personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté défini à 2$ / jour.

Une centaine de personnes travaillent pour isahit en Afrique, ce sont des “hiteuses”. Les hiteuses travaillent sur des tâches digitales qui peuvent être aussi variées que de l’analyse de données, de la recherche d’informations ou encore de la modération de contenus. Isahit se positionne comme un complément de revenu qui permet pour une durée de travail de 3 heures/jour de gagner 250€ /mois. Ce complément de revenu permet aux hiteuses de concrétiser un projet professionnel comme de créer une entreprise ou de reprendre leurs études.

La force d’isahit réside dans l’accompagnement de ses hiteuses, des formations sont offertes aux hiteuses pour leur permettre de s’approprier les outils du numérique, d’internet et les codes du monde du travail. La fracture numérique est un enjeu de taille pour les populations défavorisées, en particulier pour les femmes. Isahit propose également un accompagnement personnalisé dans chaque pays, un ‘“huber” est le référent d’isahit et permet de faire le lien entre l’équipe parisienne et les hiteuses. Isahit encourage les hiteuses à sortir de l’économie informelle par leur bancarisation et en se déclarant auto-entrepreneur.

Le cabinet KIMSO, spécialisé dans la mesure d’impact social a défini avec isahit 6 critères de mesure de son impact : la famille, l’éducation, l’emploi et le revenu, la santé, l’hébergement et l’épanouissement personnel. Ces critères permettent de mesurer l’impact concret d’isahit dans la vie des hiteuses avec la méthode SROI[1].

L’Impact Sourcing est un axe fort de FITT France qui a été parmi les premiers à faire connaître ce mouvement il y a maintenant 3 ans. Des entreprises telles qu’isahit démontrent la pertinence de ce business model innovant rendu possible par la révolution numérique.

Pour en savoir plus sur l’Impact Sourcing, vous pouvez contacter Isabelle Mashola – présidente et co-fondatrice d’isahit, membre du Bureau de notre association : isabelle@isahit.com

 

[1] Social Return on Investment

 

Quelle gouvernance pour la transformation digitale ?

Prochaine Rencontre FITT France consacrée à l’épineux sujet de la gouvernance !

 

Le 27 avril, nos intervenants présenteront leurs approches et les bonnes pratiques qui ont contribuées à la réussite de leurs projets de transformation digitale (Cloud, XaaS, RPA, IA,…) ainsi que la mise en place de Centres de Services Partagés et de contrats d’externalisation.

La bonne gouvernance est vitale pour la réussite de projets de transformation, de contrats d’activités externalisées, de toute relation client – prestataire avec des enjeux forts.  De plus, et l’article « Debunking the Myths of Governance » de notre adhérent ISG le rappelle, il règne une certaine confusion sur ce qu’est la gouvernance dans ce contexte. Nous traitons d’ailleurs de la gouvernance des projets de sourcing dans nos formations « Les Ateliers du Sourcing » pour lesquelles nos adhérents bénéficient d’une remise de 25%.

Pour cette Rencontre FITT France, nous accueillerons :

 

La rencontre sera animée par Jost Bescht d’Infosys – entreprise adhérente de FITT France – et se tiendra le 27 avril 2017 à l’hôtel Intercontinental Marceau au 64, avenue Marceau 75008 Paris. Accueil à partir de 8h00. La réunion se tiendra de 8h30 à 10h15 précises.


Nokia – un des leaders mondiaux des  produits, services et licences à l’intention des fournisseurs de services de télécommunications, des gouvernements, des grandes entreprises et des consommateurs – a développé et mis en oeuvre au cours de ces dernières années une stratégie globale d’externalisation dans laquelle un cadre de gouvernance performant a permis d’assurer que les engagements avec les fournisseurs soient alignées avec celles de la stratégie d’entreprise

Nokia est représenté au Comité Stratégique (cliquer ici) de notre association par Joëlle Gauthier, VP Strategy & Portfolio – Workplace Resources.

 

ISG précisera pourquoi les nouvelles stratégies de sourcing, qui incluent les solutions Cloud, XAAS, Shared services, Selective outsourcing, Captive, RPA, etc… ont remis au premier plan la nécessité d’une gouvernance adaptée et performante. ISG a une longue expérience et connaissance des best practices en ce domaine et a développé des framework (organisation et process) et des outils pour les mettre en œuvre (DVM, Digital Vendor Management) qui adressent tous les composants d’une gouvernance (Performance, Risk & Control / Compliance, Invoicing, Finance, Relationship, Contract management, Assessment, Monitoring,…).

 

ISG  est un leader mondial de l’analyse des technologies et du conseil. Plus de 700 entreprises font confiance à ISG, dont 75 des 100 plus grandes entreprises mondiales. ISG conseille les organisations des secteurs privé et public, ainsi que les fournisseurs de service qui visent l’excellence opérationnelle et une croissance rapide. La société se spécialise dans la transformation digitale, y compris l’automation, le cloud et le data analytics ; le conseil en sourcing ; la gestion de la gouvernance et des risques ; le conseil en télécommunications ; la stratégie technologique et la conception des opérations ; la gestion du changement ; l’analyse des marchés et l’étude des évolutions technologiques.  Fondée en 2006 et basée à Stamford dans l’état du Connecticut, ISG compte plus de 1300 employés, présents dans plus de 20 pays.

 

Wipro est une société mondiale de technologie de l’information, de conseil et d’externalisation, qui réalise des projets dans plus de 175 villes à travers 6 continents, dans les domaines IT (Business Application Services, Infrastructure, Analytics), Business Process Services, Ingénierie technique et Digital. Gilles Grangé nous expliquera comment WIPRO collabore avec ses clients dans le cadre d’une gouvernance proactive, dynamique et mutuellement bénéfique.

Plus spécifiquement concernant la gouvernance, Wipro propose une gamme de services professionnels qui comprend

  • Business-IT Alignment : pour maximiser la collaboration entre les métiers, les fonctions et l’informatique.
  • Planification, hiérarchisation et équilibrage de la demande : pour simplifier la saisie et la filtration de la demande, planifier et équilibrer la demande par rapport à la capacité de créer une capacité de livraison de taille adéquate pour soutenir la demande en ressources informatiques.
  • Conception du modèle opérationnel informatique : conception et développement du modèle opérationnel cible pour atteindre les objectifs de l’entreprise en matière d’informatique pour l’avenir.
  • Gouvernance du sourcing : pour permettre une mise en œuvre efficace de la stratégie d’approvisionnement.

Impact Sourcing en Action – RSE 2017

Le 3 mars 2017 : troisième année consécutive que notre association organise un événement sur l’Impact Sourcing

 

Une démarche qui progressivement s’inscrit dans la politique RSE de plus en plus d’entreprises, administrations et collectivités – en France comme à l’international.

 


ISAHIT est une entreprise Start-up qui développe l’Impact Sourcing en Afrique. Isabelle Mashola présentera les objectifs de son entreprise, ainsi qu’une introduction sur l’Impact Souring en France.

Il s’agit de conjuguer deux objectifs : compétitivité et création d’emplois dans une stratégie de responsabilité sociétale. Concrètement, faire travailler des personnes de milieux défavorisés ou en échec scolaire est désormais rendu possible par la révolution numérique. Grâce à la collaboration des différents acteurs du marché, l’Impact Sourcing devient une composante clef de l’action des directions des ressources humaines les plus innovantes.

L’Impact Sourcing fournit des réponses à trois problématiques que connaissent de nombreux responsables dont celles et ceux en charge des ressources humaines, des systèmes d’information, de la transformation numérique, des métiers :

  • avoir accès à des compétences dans les secteurs et marchés avec peu de disponibilité de candidats
  • sortir des individus ayant manqué d’opportunité ou en situation d’échec professionnel
  • contribuer à la stratégie RSE des entreprises et à leur compétitivité.

Pour cette Rencontre FITT France, nous aurons l’honneur d’accueillir :

 

  • Bernard Nebout, Directeur de la Fondation ManpowerGroup
  • Isabelle Mashola, Fondatrice d’ISAHIT
  • Monique CharpentierCGI, Responsable de la mission Emploi Handicap
  • Magali Fabre, CGI, Responsable de l’offre Handi Ready
  • Bénédicte Bailleul, Directrice Générale Training de Futurskil

 

Participation gratuite pour les adhérents de l’association,  individuels et collaborateurs des entreprises adhérentes.

La Rencontre sera animée par Patrick Giry-Deloison – associé-fondateur SaMaTransformation et membre du bureau de FITT France – et se tiendra Immeuble Axe France – 118, avenue de France, 75013 Paris. Accueil à partir de 8h00. La réunion se tiendra de 8h30 à 10h15 précises.

 


NB : Pour en savoir plus sur l’Impact Sourcing, nous vous invitons à lire l’article qui lui est consacré sur notre site en suivant ce lien.


 

RPA : la disruption des services numériques ?

La Rencontre du 27 octobre 2016 sur le thème “Robotisation & Automatisation des Processus : Tous Concernés” a rassemblé un large auditoire autour du retour d’expérience de l’opérateur néerlandais KPN.

Cet échange a offert aux participants une vision complète du marché du RPA et de son évolution, et un éclairage approfondi sur des applications concrètes – avec leurs bénéfices opérationnels et économiques – ainsi que sur les meilleures pratiques de mise en oeuvre.

Le RPA s’inscrit dans la transformation numérique du sourcing des ressources humaines et techniques en disruptant les modèles établis – en organisant cet événement avec ses membres experts, notre association est fidèle à sa mission d’être un lieu de partage et d’échange multi-fonctionnel, multi-sectoriel et  multi-national.

Lors de son introduction, Sarah Burnett (Vice President, Everest Group) a précisé ce qu’est le RPA en tant que sous-ensemble du Service Delivery Automation (SDA). En résumé, le RPA permet de manipuler des données structurées suivant un ensemble de règles, dans un environnement logiciel. Si le RPA permet des économies substantielles, jusqu’à automatiser 80% de certaines tâches, Sarah a rappelé qu’il peut exister des coûts cachés qu’il convient d’anticiper – par exemple le risque de panne technique ou la perte d’expertise au sein de l’entreprise.

 

 

Dans la seconde partie de son exposé, Sarah a dressé un portrait du marché du RPA, des acteurs en présence et des domaines dans lesquels l’application en est la plus pertinente (voir ci-dessus).

Redwood est un des acteurs principaux de ce marché, mais ciblé sur les processus complexes de grandes entreprise, comme l’a rappelé son Chief Evanglist, Michael Cable. La vidéo “RoboFinance” a mis en images l’élimination de la quasi-totalité des tâches manuelles dans plusieurs applications concrètes et communes à la fonction Finance.

L’expertise métier (en Finance, Gestion de Ressources Humaines, Supply Chain, …) est un facteur structurant pour la mise en place de projets de RPA sur des processus d’entreprise critiques souvent implémentés sur une base ERP pour une fiabilité maximale.

Plutôt que d’imiter et recréer les manipulations à l’écran, cette approche permet d’exploiter une banque de processus métier standards, pré-robotisés, qui correspond effectivement aux idéaux de l’entreprise.

 

 

Source : Redwood

Parmi les bénéfices, Michael a rappelé le gain de temps lors de l’exécution des tâches mais aussi la réduction drastique des erreurs humaines ainsi qu’une traçabilité renforcée.

 

D’après Eric Rigal, directeur exécutif chez Accenture, parmi les différentes capacités aujourd’hui existantes en matière d’automatisation, la robotisation des processus est l’une des technologies les moins complexes à mettre en oeuvre si on la compare à l’intelligence artificielle ou plus encore aux robots humanoïdes. En s’appuyant aussi sur l’axe “métier”, Eric a donné de nombreux exemples d’application du RPA pour la gestion des devis, commandes et factures, l’information des collaborateurs, les demandes de remboursement dans le domaine de la santé, les créations de compte client dans la supply chain, etc.

Dans le même temps, la vidéo “Vision Technologique 2016 – Automatisation intelligente” rappelle que c’est bien l’humain qui doit être au centre de toute réflexion RPA – que ce soit chez les entreprises donneurs d’ordre comme chez Accenture dans ses centres d’outsourcing.

Mariska Houwen, Automation Project Lead chez l’opérateur de télécoms néerlandais KPN, était venue tout spécialement d’Amsterdam pour partager avec les membres et sympathisants de notre association son retour d’expérience de près d’une centaine de projets de RPA. KPN est engagé depuis 2008 dans des projets de Business Process Outsourcing (BPO) avec Accenture couvrant l’ensemble des activités de la chaîne de valeur de l’entreprise : la prise de commande, son traitement, la facturation, la mise en place des services et leur fourniture aux clients. Mariska nous a fait part à la fois des bénéfices quantitatifs et qualitatifs tirés du RPA ainsi que des leçons ont été apprises au cours de ces différents projets.

Ce bilan en forme de recommandations opérationnelles a particulièrement intéressé les participants à la Rencontre qui ont trouvé dans son exposé comme dans ceux des autres intervenants des réponse pragmatiques quant à l’intérêt du RPA et de son impact sur les processus et les organisations, c’est-à-dire sur une large part du Sourcing stratégique.

La Rencontre s’est poursuivie par une intense session de questions-réponses animée par Patrick Giry-Deloison avec tous les participants et s’est poursuivie après la conclusion de l’événement par le président de l’association, Tony Bocock, qui a promis d’organiser en 2017 une seconde édition consacrée à l’Automatisation et la Robotisation des Processus. Nous invitons nos adhérents à nous contacter dès à présent pour intervenir lors de cette Rencontre.

Les présentations sont téléchargeables en suivant ce lien.

Accenture, Everest Group et Redwood sont membres de notre association

 


Rencontre EOA France- RPA : tous concernés !

RPA, ou Robotic Process Automation, encore un anglicisme destiné à un usage courant ! Oui car la robotisation de processus devient en effet de plus en plus facile et fréquente, pour toutes sortes de processus et activités qui traitent de données.

L’EOA France a choisi la RPA comme un axe prioritaire de ses travaux car c’est désormais un levier stratégique de performance et d’investissement pour tous les secteurs d’activité, dans les entreprises comme dans l’administration.


D’où notre Rencontre du 27 octobre prochain :

Robotisation & Automatisation des Processus :

Tous Concernés !

Qu’est ce que la RPA ? Elle permet de configurer le logiciel d’un ordinateur ou d’un « robot » pour capturer et interpréter les applications existantes pour traiter une transaction, la manipulation des données, pour déclencher une réponse logique et initier une autre action en chaine.

Toutes les organisations utilisant des données sont concernées – tant dans les fonctions support (comptabilité, approvisionnement, ressources humaines, ..) que les fonctions opérationnelles (vente & marketing – notamment les centres d’appel, supply chain, opérations, …). Même des professions telles que celle de juriste d’affaires intègrent déjà le RPA dans leur fonctionnement, améliorant dramatiquement l’efficacité et la rapidité de traitement d’informations complexes.

La RPA présente aussi un challenge aux prestataires de services – car le coût d’un processus robotisé est d’environ le tiers d’un opérateur “low cost & offshore” – et remet en cause leurs modèles économiques.

La RPA offre un meilleur niveau de fiabilité et permet une gestion de données plus efficace – le tout à un coût moindre. Cependant des questions tant stratégiques qu’opérationnelles posent aux décideurs :
  • La RPA va-t-elle accélérer la mise en place de Centre de Service Partagés (CSP) en France ? Sous quelles conditions ?
  • Est-ce que l’impact sur l’emploi sera aussi important que notre image le présente ? De quelle nature sera-t-il ?
  • La RPA ne concerne-t-elle que les tâches à faible valeur ajoutée ou bien des professions tells qu’avocat, cadre dirigeant, expert financier sont-elles aussi impactées ?
  • Quelles innovations peut-on attendre des prestataires de services dans ce nouveau contexte ?

 

L’EOA France, en partenariat avec Accenture, Everest Group et Redwood Robotics, vous invite à en débattre le 27 octobre 2016 de 8h00 à 10h15 avec nos intervenants autour du retour d’expérience de l’opérateur de télécommunications néerlandais KPN qui sera représenté par le responsable du projet d’automatisation :

 

 

    • Mariska Houwen – Automation Project Lead, KPN – partagera son expérience de la conduite de près de 100 projets d’automatisation au cours des deux dernières années dans de nombreux processus tant pour pour la gestion de l’entreprise que pour les fonctions télécom et réseau. Elle décrira à la fois les possibilités et les défis rencontrés lors de ces diverses implémentations. Mariska s’appuiera sur de nombreux exemples concrets pour illustrer son retour d’experience.

 

  • Sarah Burnett – Vice Président, Everest Group  fera un tour d’horizon de la RPA, ses cas d’usage et le marché. Elle précisera les limites de la RPA et comment celle-ci évoluera à l’avenir.

 

  • Michael Cable – Chief Evangelist, Redwood Robotics – présentera des cas pratiques de Robotique appliquée à des processus financiers complexes et habituellement dévolus à des CSP capables de gérer une fiabilité et auditabilité ERP.

 

  • Eric Rigal – Directeur Exécutif, Accenture – parlera en détails de la mise en oeuvre par Accenture de la RPA dans le cadre de son activité de BPO et des défis que pose cette mutation profonde des processus quant aux compétences nécessaires. 

 

Eric Rigal a récemment déclaré à propos de la RPA : « L’automatisation de nos centres de service partagés clients, mais aussi pour notre propre pratique de BPO, est un développement clé au sein de l’industrie des services. Elle apporte des gains de productivité majeurs ainsi que certains effets secondaires. Au cours des 3 dernières années, nous avons automatisé plus de 10.000+ postes parmi les plus de 70.000 de nos centres de prestation de BPO dans le monde entier. Notre vision est que dans les 3 à 5 prochaines années, le taux d’automatisation va accélérer, seulement pour 2016, nous estimons que 10.000 postes supplémentaires seront automatisés dans nos centres. D’une part, cette tendance nécessite une évolution rapide et drastique des compétences de nos collaborateurs, de l’autre elle exige également des investissements importants et des études de marché dans de nouveaux outils puisque les technologies évoluent très vite. »


La Rencontre sera animée par Patrick Giry-Deloison – associé-fondateur SaMaTransformation et membre du bureau de l’EOA France – et se tiendra Immeuble Axe France – 118, avenue de France, 75013 Paris. Accueil à partir de 8h00. La réunion se tiendra de 8h30 à 10h15 précises.

La participation est gratuite pour les membres de l’association,  individuels et collaborateurs des entreprises adhérentes.

NB : L’événement se tiendra en Français et en Anglais.

Pour en savoir plus sur la Robotisation et l’Automatisation des Processus :


Rencontre réalisée en partenariat avec nos membres

 

IoT Industriel – une réalité opérationnelle !

Si d’aucuns pensaient que l’IoT (Internet des Objets) n’était pas déjà une réalité tangible dans le monde industriel, ils ne pouvaient plus avoir la moindre doute au terme de cette Rencontre EOA France particulièrement instructive.

L’un des grands changements permis par la technologie est de transformer des données – dont certaines étaient d’ailleurs déjà disponibles – en actifs intangibles, mais extrêmement précieux pour l’entreprise.

Le foisonnement des données numériques, qu’elles soient structurées ou non, nécessite une organisation et un contrôle que Ram Kulkarni a expliqué dans sa présentation de l’architecture de référence qu’utilise Infosys sous le terme Reference Architecture Model Industry 4.0. Cette plate-forme permet l’intégration de ces données dans la chaîne de valeur de l’entreprise pour en permettre une exploitation créatrice de valeur. Il a illustré son propos de plusieurs exemples dans des secteurs aussi divers que l’extraction minière ou l’agriculture.

Cette même logique conduit à faire des données issues de l’IoT un élément de la politique industrielle de SNCF Réseau, ainsi que nous l’a présenté son DSI Rémy Berthou. Outre les contraintes techniques, cette entreprise doit gérer une problématique particulière qui est d’opérer dans un environnement très normé du point de vue de la sécurité, et en tension opérationnelle constante. La création d’une Fab IoT a permis à SNCF Réseau de prendre en compte la complexité des sujets, de travailler avec un éco-système de start-ups pas toujours familiers des contraintes industrielles, de s’intégrer dans des processus métiers et dans le SI de l’entreprise avec un vision de bout-en-bout.

L’IoT industriel pose aussi beaucoup de questions sur le plan juridique tant sur le plan règlementaire que sur le plan contractuel. Le volume des données, le nombre de personnes potentiellement impactées qui peuvent se compter en millions (en cas de « data breach » dans une banque par exemple) et les impacts sur la sécurité des personnes et des biens font que tout projet d’IoT industriel doit prendre en compte la dimension juridique dès son début. Maître Liard (White & Case qui nous accueillait) nous a rappelé que ceci est d’autant plus important que l’exploitation de ces données peut amener à mettre en place des contrats nouveaux lors de leur collecte, distribution ou utilisation. Enfin, l’IoT industriel est aussi concerné par le droit social car il peut modifier les missions et responsabilités des collaborateurs.

On retiendra de cet échange que l’IoT industriel n’est déjà plus un mythe, mais une réalité opérationnelle avec des impacts économiques très importants. C’est un vecteur de changement très important parce qu’il touche quasiment à toutes les fonctions de l’entreprise et modifie en profondeur son éco-système. Les trois intervenants ont conclu en insistant sur la nécessité de construire ses projets d’IoT industriel autour des données – d’abord celles disponibles, puis de nouvelles – et de leur valeur économique pour l’entreprise, ses clients et ses partenaires.

 

Le débat sur l’IoT Industriel s’inscrit donc très logiquement dans la démarche de notre association qui est d’être le le premier lieu en France de co-création pour l’amélioration de la performance des organisations par le sourcing stratégique (ici, des données).

Cette rencontre sur l’IoT industriel avec ces trois regards extrêmement complémentaires s’est poursuivi par de nombreux échanges entre nos intervenants et les membres et sympathisants de notre association.

 

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